• • Scans ♪

    Ici se trouveront les "scans" du manga Tokyo mew mew. Il s'agit en réalité de la version Kindle (donc numérique, donc pas réellement scannée mais osef) de l'édition "Tokyo Mew Mew Omnibus", de chez Kondasha.

    Cette édition est en anglais à la base. Je m'occupe moi-même d'enlever les textes présents sur les pages (chose pas toujours aisée quand il y a des trames derrière :p), de traduire, et d'insérer les dialogues français. Certains dialogues seront repris de l'édition de Pika, si je ne suis vraiment pas sûre de comment traduire quelque chose.

    N'oubliez pas qu'un petit "merci" ne fait jamais de mal à personne; ça ne vous coûte rien, ça prend 30 secondes, et ça me fera énormément plaisir ♥

    N'hésitez pas à partager cette page à tous vos amis qui pourraient aimer ce manga ! ♪

    Et puis je vous encouragerais bien à acheter l'édition papier mais Pika a arrêté sa commercialisation. Si vous souhaitez acheter la version Omnibus de Kondasha, n'hésitez pas, la qualité y est superbe, elle est trouvable facilement sur Amazon (en version Kindle et en version papier), mais tout y est en anglais, hein ! :)

    ~Bonne lecture~

     

    Avancement

    Chapitre 1
    Screen:
     
    Clean:
     
    Trad:
     
    Edit:
     
    Qcheck:
     

     

    Kézako ?

    Vous vous demandez ce que veulent dire les termes cités ci-dessus ? Je vous renvoie ici, c'est court et bien expliqué ! :D 

     

    Téléchargement

    Aucun chapitre terminé pour l'instant~ N'hésitez pas à passer voir de temps en temps :)


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  • Coucou !

    Alors alors, comme certaines d'entre vous le savent certainement déjà (ou pas, en fait), ça fait déjà 2-3 ans que Pika a décidé d'arrêter la commercialisation de Tokyo mew mew (version manga). Vous ne pouvez donc plus les trouver nulle part... A part en occasion bien sûr. Mais la colle des tomes vieillit assez mal à vrai dire haha... Hrm. Bref.

    Je dois dire qu'entre ça et le fait que l'anime ne soit pas dispo entièrement en vostfr (bisous Merurin si tu passes par là, c'est pas une critique tkt, juste... une vérité '^'), c'est assez compliqué pour moi de faire découvrir ce manga qui est tout de même mon préféré à de nouvelles personnes. Genre, tout le monde n'a pas envie d'acheter de l'occasion, puis c'est compliqué à trouver en relativement bon état, puis les gens savent pas tous hyper bien comprendre l'anglais... bref. Vous saisissez l'idée, hein !

    Du coup, ça fait déjà plusieurs années que je veux m'atteler à un scantrad de l'oeuvre. Oui je sais que c'est relativement pas trop permis, mais vu que Pika ne la commercialise plus, osef non ? J'leur ferai pas perdre de sous... o/ (ils avaient qu'à continuer à le vendre, nah *boude*). Alors pourquoi je ne l'ai jamais fait ? Haha... Bah disons que les seuls scans trouvables sur le net sont... *bonhomme qui vomit*. Voilà. Et j'ai franchement pas envie de passer des heures à enlever et rajouter des textes sur des images dégueux que j'aurai peine à regarder tellement ce sera pixelisé et moche :(

    Et puis vous comprendrez aisément que je vous aimez énormément mais que je n'arracherai pas mes tomes page par page ni ne prendrai le risque de les abîmer pour les scanner moi-même, hein... Surtout que de toutes façon, esthétiquement parlant, la version éditée par Pika est franchement dégueux aussi; ils ont repris la version américaine (une sale habitude avec tokyo mew mew, pas vrai ?) et la version américaine bah les images étaient contrastées n'importe comment. Genre là où vous devriez avoir un joli dégradé de gris, ... ça fait une grosse tâche noire. Ce qui rend le tout pas super beau.

    SAUF QUE, un second éditeur américain a remarqué ça (et aussi les grosses bêtises de traduction auxquelles notre version française a heureusement échappé) il y a quelques années et a sorti une seconde édition du manga aux USA: "Tokyo mew mew Omnibus" (juste pour différencier d'avec la 1ere édition caca, le "omnibus", hein) ! Et là franchement les dessins sont splendides et la traduction est très correcte :D Et devinez quoi ? Les 3 tomes (oui, 2 tomes de 2 et un tome de 3, c'est des "gros formats" haha) sont disponibles sur Amazon au format Kindle. Donc, autrement dit, en format "y'a qu'à screener pour récupérer l'image" ! :p

    À vrai dire je ne les ai pas (encore ?) achetés, je me tâte. Mais pour chaque tomes, une dizaine de pages sont disponibles en guise d'extrait, donc je vous ai fait ceci:

    • Projet ~ Vous voudriez lire le manga ? ♪

    Clique sur l'image pour la voir en grand~

    Alors évidemment, si je décide de tout traduire, je m'amuserai pas à tout coloriser. C'est juste que je trouvais ça sympa pour vous parler de ce projet qui me tient à coeur !

    Le seul hic dans tout ça, c'est que Tokyo mew mew omnibus, bah... Moi je les ai déjà en format papier, quoi, en plus des tomes de chez Pika. Donc les acheter me serait pas hyper utile, ça ne me servirait que pour vous, en fait. Pour vous faire découvrir le manga si vous n'avez jamais eu l'occasion de l'acheter ni de le lire. Et 40€ pour vous... Bon, avouez ça fait un peu cher, sachant que je dépense cette somme-là sur un an pour moi-même... xD (oui je suis pauvre et alors ?)

    Donc voilà, j'aimerais vraiment savoir ce que vous en pensez: si je fais ça, vous lirez les scans ? Vous les ferez découvrir à des amis qui sont dans le même cas que les miens ? Peut-être même que vous m'aideriez à financer les Kindle, ne serait-ce que d'un ou deux euros...? '^'

    Dites-moi tout, parce que c'est pas un projet que je veux lancer sans avoir vos avis et sans qu'il ne serve à personne :)

    Vwala vwala, c'est tout ce que j'avais à dire pour ce soir ! N'oubliez pas d'aller lire les histoires avec un "new" à côté si vous ne les avez pas encore lues, je vous promets qu'elles sont sympa :p

    Bisous ♥

     

    Edit: Comme j'ai pu constater en y repensant (et grâce au commentaire de Léa), c'est vrai que pour ceux qui ont (ou ont lu) la version de Pika, vous ne voyez pas forcément de quoi je veux parler au niveau des différences de contraste qui gâchent certaines images. Après tout, c'est souvent pour des dessins de nuit que c'est le cas, et donc on a tendance à se dire, en voyant la version de Pika, "c'est normal que ce soit tout noir, c'est la nuit !"... Donc j'ai sorti mes tomes et je vous ai fait quelques photos comparatives sur des passages où la différence est flagrante :D Enjoy~ (Et n'hésitez pas à cliquer sur les images pour mieux voir, je vous les ai laissées très grandes exprès pour que vous puissiez scruter les détails :p)

    • Projet ~ Vous voudriez lire le manga ? ♪

    D'abord les couvertures. Bon, c'est juste pour montrer que la taille est un peu différente aussi, ce qui fait que les dessins sont de meilleure qualité; ils n'ont pas été rétrécis par rapport à la version japonaise et sont donc globalement moins pixelisés dans la version de Kondasha (Omnibus, donc), mais ça c'est un détail de perfectionniste :)

    La version de Pika sera toujours celle de gauche et celle de Kondasha celle de droite !

     

    • Projet ~ Vous voudriez lire le manga ? ♪

    On peut très nettement voir la différence au niveau de la Terre, des éléphants, et surtout, des yeux d'Ichigo, qui sont tous bien plus beaux (selon moi, hein) chez Kondasha ! (en même temps vous pouvez comparer avec l'image de la version Kindle, qui est un peu plus haut, si vous le souhaitez :p On y est encore un lvl au-dessus évidemment...)

     

    • Projet ~ Vous voudriez lire le manga ? ♪

    Alors pour celle-là, en toute sincérité, le flash de mon portable améliore un chouia la version de Pika. Quand j'ai feuilleté à la recherche d'une image dégueulassement contrastée, et que je l'ai vue, j'ai sauté sur la version Omnibus pour voir la différence, et en comparaison, c'était tellement beau que j'ai laissé échapper le même genre de petit cris qu'en tombant sur l'image de Ryou torse nu après la douche ! Vous imaginez ? C'est tellement plus beau que la version de Pika que ça me fait avoir la même réaction que ÇA !! O.o

    • Projet ~ Vous voudriez lire le manga ? ♪

    (Ceci est évidemment la version de Kondasha :D)

    Bref bref, je n'en ai pris que deux mais franchement il y a tellement de pages que je pourrais photographier pour vous montrer la différence flagrante entre les deux ! Genre la robe d'Ichigo lorsqu'ils dansent durant la croisière, le baiser de Kisshu... Mais le truc c'est que pour faire les photos j'aplatis pas mal les tomes et que je vais finir par les abîmer >__>"

    Voilà, c'était juste pour vous montrer que des fois, on se sent satisfait avec ce qu'on a... puis Kondasha passe par là. xD


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  •           Trouvée          

    Il pleuvait à torrents, ce soir-là. Il était plutôt jeune, peut-être douze ou quatorze ans. Il serait passé à côté d'elle sans même la remarquer, comme tous les autres passants, si une bourrasque n'avait pas failli retourner son parapluie alors qu'il passait à sa hauteur. Une espèce de petite boule recroquevillée dans une ruelle à peine plus large qu'elle, entre deux immeubles, tenant ses genoux contre elle en tremblotant. Une touffe de cheveux rouges avec deux jambes et deux bras, en somme.

    Elle avait froid, faim, et peur. Elle s'était abritée de la pluie et des regards dégoûtés des passants comme elle le pouvait en se faufilant dans un espace entre deux immeubles qui était à peine plus large que son petit corps. Même là, quelques personnes passant devant elle continuaient à la regarder comme si elle était monstrueuse. Elle ramena ses jambes contre elle, les entourant de ses bras pour avoir mon froid, et posant son front sur ses genoux pour ne plus voir personne. Pour que personne ne la voie pleurer. Elle sanglotait silencieusement depuis longtemps - ou en tout cas, c'était ce dont elle avait l'impression - quand elle entendit cette voix qui la fit sursauter de surprise.

    - Je peux... les toucher ?

    Elle leva vers lui des yeux écarquillés par la peur. Ils étaient remplis de larmes, et il pouvait facilement voir à quel point elle se sentait perdue.

    Il s'était accroupi pour être plus ou moins à sa hauteur, même s'il restait plus grand qu'elle. Il n'avait pas d'expression particulière sur le visage. Il ne semblait ni gentil, ni méchant. Mais au fond d'elle, elle ne pouvait s'empêcher d'avoir peur. Qu'est-ce qu'il lui voulait ? Sa voix se fit entendre à nouveau, et il leva une main armée d'un doigt désignant le haut de sa tête.

    - Tes oreilles.

    Elle continua simplement à le fixer, les larmes coulant toujours de ses grands yeux roses qu'elle n'osait plus laisser cligner, le scrutant avec une intensité qui aurait pu le mettre mal à l'aise s'il n'avait pas deviné qu'elle était simplement prête à s'enfuir au moindre signe de danger.

    Sa main s'approcha, et elle ferma les yeux aussi fort qu'elle le put et baissa la tête, s'attendant à se faire à nouveau frapper sans raison... ou en tous cas, pour une raison qu'elle avait été incapable de comprendre. Peut-être que fermer les yeux lui permettrait de se préparer à la douleur, et que le contact de cette main avec sa joue piquerait moins que la première fois ? Ça devait avoir marché, parce qu'elle avait beau attendre, la douleur ne vint pas. Au lieu de ça, elle sentit quelque chose de chaud se poser très, très délicatement sur sa tête.

    Elle ouvrit ses jolis yeux dirigés vers le sol, puis leva tout doucement son visage vers le sien. Ses grands yeux écarquillés ne montraient plus de peur ou de tristesse, juste une immense surprise. Il fit glisser sa main jusqu'à ce qui l'avait interpellé en la voyant: l'une des deux petites touffes de fourrure noire qui semblaient lui servir d'oreilles. C'était encore plus doux qu'il ne l'avait imaginé. Elle eu un petit sursaut lorsque ses doigts l'effleurèrent, mais elle ne bougea pas, continuant à lui lancer ce regard plein de surprise et de questions. Ses petites joues se tintèrent d'un léger rose qui lui allait à merveille, et elle referma doucement les yeux, inclinant la tête pour frotter son oreille contre sa main, voulant un peu plus de ce contact. Il ne put s'empêcher de sourire, et lui offrit les caresses qu'elle demandait de façon si adorable. Une petite vibration se fit entendre dans sa gorge, un peu timide et difficilement audible à cause du bruit de la pluie, mais bel et bien là.

    Elle se sentait bien. Pour la première fois depuis qu'elle s'était retrouvée dans cet endroit bizarre et inconnu, elle se sentait extrêmement bien. Elle était consciente du fait qu'elle ne devrait pas laisser un inconnu toucher ses oreilles ni n'importe quelle autre partie de son corps comme ça, mais le sentiment de bien-être et de chaleur qui se propageait dans son corps à ce contact était tout simplement impossible à rejeter. Elle avait envie que le temps s'arrête, de pouvoir rester comme ça pour toujours. Puis, aussi brusquement qu'elle était apparue, la chaleur disparut. Elle fronça légèrement les sourcils, et mit quelques secondes à revenir à elle. Lorsqu'elle ouvrit les yeux, il n'était plus accroupi devant elle. Elle tourna vivement la tête à droite, puis à gauche, avant de repérer son parapluie rouge qui s'en allait nonchalamment loin d'elle. Sans vraiment réfléchir, elle se leva et courut pour le rattraper. Ses jambes étaient en coton, sa joue était toujours brûlante malgré le contact glacial de la pluie, et ses vêtements collaient à sa peau, pesant trois fois leur poids habituel. Une fois arrivé à environ un mètre derrière lui, elle s'arrêta de courir, se contentant de le suivre en marchant.

    Il entendit un petit tintement derrière lui. Il se retourna, et elle s'arrêta aussitôt. Ses joues devinrent rouges en une fraction de seconde et elle regarda le sol à côté d'elle, l'air de rien. Il remarqua la petite ligne de fourrure noire visible entre ses jambes, où étaient attachés un ruban rouge et un grelot doré. Il se retourna et se remit à marcher. Il se retourna à nouveau quelques mètres plus loin, et elle s'arrêta net, rougissant d'autant plus et regardant cette fois ses mains qui serraient le bas de sa petite robe blanche. La pluie l'avaient rendue transparente, et il pouvait apercevoir sa culotte à poids rose à travers le tissu. Il soupira, enleva sa veste et la passa autour de ses épaules. C'était assez ridicule, sur lui elle arrivait à peine aux hanches, sur elle elle allait jusqu'à mi-cuisse, la protégeant des regards baladeurs. Son T-shirt noir ne le protégerait pas très bien du vent mordant automnal, mais il n'était plus très loin de chez lui, tandis qu'elle... Il ignorait même si elle avait un chez elle quelque part. Elle n'en donnait pas l'impression.

    Elle avait eu très peur en le voyant s'approcher, ou tout du moins son coeur s'était emballé comme jamais auparavant. Elle pensait qu'il allait la chasser, s'énerver parce qu'elle le suivait, mais il lui avait simplement donné son manteau. Elle avait dû trembler plus qu'elle ne le pensait, pour qu'il ait pitié d'elle à ce point, mais elle ne s'en plaindrait certainement pas. Le vêtement était vraiment lourd sur ses petites épaules et semblait bien plus long et plus large sur elle que sur lui, mais il dégageait autant de chaleur que sa main un peu plus tôt. L'odeur qu'il renfermait était douce et réconfortante. Elle sentit un petit sourire se former sur ses lèvres en inhalant son parfum à pleins poumons.

    Il la vit glisser ses petits bras dans les manches d'où ses mains ne dépassaient pas tout en frottant son joli visage dans le col de la veste, et inspirer profondément. Ses joues rosirent un peu plus et son sourire lui coupa le souffle. Il sentit ses propres joues chauffer très légèrement, et se remit vite en route vers chez lui. Le tintement ne le quitta pas jusqu'à ce qu'il arrive au portail du manoir. Néanmoins, une fois qu'il l'eut passé, il ne put s'empêcher de ressentir un certain vide. Il se retourna et la vit s'asseoir contre l'une des colonne en pierre maintenant le portail, le regardant d'un air triste. Il n'hésita qu'un court instant.

    Elle ne pouvait pas entrer chez lui. Il avait été suffisamment gentil avec elle, et même si elle l'avait suivi pour une raison qu'elle-même ignorait, elle ne pouvait pas s'imposer ou lui demander d'en faire plus. Elle le regarda tout en s'asseyant contre le pilier à côté de la grille en métal qui marquait la fin de son chemin avec lui, et elle se surprit à sentir une goutte de pluie chaude couler de ses yeux à son menton. Elle se sentait pathétique, de se remettre à pleurer, mais ne pouvait s'empêcher de se sentir déjà seule et effrayée à l'idée de rencontrer à nouveau des êtres méprisants. Elle ne remarqua qu'il était revenu sur ses pas que lorsqu'il saisit son poignet par-dessus la manche du manteau qui le recouvrait et la tira gentiment vers le haut, lui indiquant de se lever.

    - Tu ne vas pas rester là, tout seule, par ce temps, quand même ?

    Elle n'avait aucune idée de ce qu'il racontait, mais il semblait contrarié. Ses sourcils étaient légèrement froncés, et il regardait sur le côté. Malgré sa peau bronzée, elle crut entrapercevoir une couleur rosée sur ses joues.

    Elle se contenta de le regarder avec des yeux remplis de question, à nouveau. Ses yeux étaient vraiment magnifiques. Presque trop grands pour son petit visage, emplis d'une innocence qu'il n'était pas sûr d'avoir possédée un jour. Il avait du mal à se l'avouer, mais elle le captivait. Elle semblait presque venir d'un autre monde. Peut-être était-elle un ange ?

    Il se détourna d'elle, sans lâcher son poignet qu'il semblait ne pas oser serrer, comme s'il avait peur de la casser, et se remit à marcher.

    Le tintement se fit entendre lorsqu'elle fut forcée de suivre ses pas, manquant de trébucher sous la surprise du mouvement. Même s'il ne l'avait pas vue faire, puisqu'elle se trouvait derrière lui, son cœur rata un battement et tout son être ressentit la pensée qui le fit frissonner des pieds à la tête: elle était tout simplement adorable. Lorsqu'ils arrivèrent sur le pas de la porte, elle avait accéléré le pas - presque couru, à vrai dire - pour marcher à côté de lui. Il sentit son cœur battre dans ses oreilles en se tournant vers elle pour arranger un peu ses cheveux trempés, la rendant aussi présentable que possible. Il fallait qu'il réussisse à convaincre ses parents de la garder. Il se gifla mentalement à cette pensée; elle n'était pas vraiment un chat, bon sang ! Il fallait qu'il les convainque de l'aider, pas de la "garder"...

    Il posa la main sur un espèce de carré noir qui s'illumina à son toucher. Un petit carillon se fit entendre tandis que la porte s'ouvrait comme par magie devant eux. Il la franchit, et elle resta sur place, émerveillée. Il lui lança un regard curieux en voyant qu'elle n'entrait pas, et revint vers elle. Il passa une main dans son dos pour la faire venir vers lui, à l'intérieur, et la porte se referma derrière elle. L'endroit était vraiment chaleureux et semblait luxueux. Son regard fut attiré par son reflet dans un miroir, à côté d'une rangée de vestes et d'un porte-parapluie, et elle secoua instinctivement la tête en remarquant à quel point ses cheveux dégoulinaient.

    Finalement, peut-être qu'elle était vraiment un chat. Elle n'avait pas l'air de savoir parler, et elle venait tout juste de l'arroser en se secouant, séchant en grande partie ses cheveux par ce simple geste. Il aurait vraiment aimé que ce genre de technique fonctionne aussi avec les siens. Elle lui lança un regard gêné, voire un peu effrayé, en remarquant que son T-shirt était mouillé par sa faute, et il ne put s'empêcher de lui sourire à nouveau. Il enleva la veste qui devait désormais lui tenir bien trop chaud, la rangeant à côté des autres, et déposa son parapluie avec ceux de ses parents. Il prit doucement sa petite main glacée dans la sienne avant de la guider vers le salon.

    Sa main était délicieusement chaude autour de la sienne, son étreinte toujours aussi douce et légère, toujours aussi précautionneuse. Il marcha doucement, et elle devina qu'il essayait de s'adapter à ses petites jambes. Elle marcha à côté de lui, et son cœur se remit à battre la chamade, lui faisant serrer sa main un peu plus fort dans la sienne et la forçant à regarder le sol. Ses pieds nus laissaient des traces humides sur l'espèce de marbre scintillant, qui se trouvaient être bien plus chaud et doux que ce à quoi elle aurait pu s'attendre. Il poussa une porte et ils entrèrent dans une pièce encore mieux chauffée, la cheminée émettant une chaleur agréable dans la pièce. Une femme à l'air plutôt jeune se leva du fauteuil dans lequel elle se trouvait dès qu'elle les entendit, saisissant une serviette qu'elle avait intentionnellement préparée et gardée à portée de main. Elle leur fit face, un sourire radieux aux lèvres, qui se fana à la seconde où leurs yeux se croisèrent, une grande surprise le remplaçant immédiatement sur son visage.

    Il s'attendait à ce que sa mère soit surprise, évidemment - ça n'était pas tous les jours qu'il ramenait des amis à la maison, encore moins des filles, et encore moins trempées ou avec des oreilles de chat, après tout. La petite fille lâcha sa main et se cacha comme elle put derrière lui en voyant la femme la dévisager, mais il saisit instinctivement son autre main - celle qui se trouvait juste derrière la sienne - pour la rassurer, avant d'expliquer les choses à sa mère.

    - Je... Je sais qu'elle a une apparence, un peu... particulière. Mais elle était toute seule dans la rue, apeurée, frigorifiée et, comme tu peux le voir, trempée. Je ne pouvais pas la laisser-

    - Ne t'en fais pas, Ryou.

    Elle lui lança un regard attendri, et lui sourit gentiment.

    - J'ai juste été un peu surprise. Je ne m'attendais pas à voir quelqu'un avec toi. Mais il est évident que je ne vais pas la mettre dehors par ce temps.

    Il laissa échapper son souffle, réalisant seulement à cet instant qu'il l'avait retenu, et serra un peu plus la main de sa nouvelle amie.

    Elle n'avait pas compris ce qu'ils avaient dit, mais la femme ne semblait pas fâchée. Elle avait même l'air plutôt gentille. Elle se cacha néanmoins un peu plus contre le jeune garçon, resserrant sa prise sur sa main et enfouissant sa main libre et son visage dans le dos de son T-shirt, tandis que la femme approchait. Elle se pencha un peu pour que leurs visages soient au même niveau et lui parla avec encore plus de douceur qu'elle ne l'avait fait précédemment. Mais ça ne changeait rien; elle ne comprenait pas ce qu'ils disaient. Elle tourna légèrement son visage vers elle, tout en restant contre le dos du garçon.

    Il la regarda par-dessus son épaule, n'osant pas bouger. La sentir contre son dos était vraiment bizarre. Des frissons agréables parcouraient son corps à cette sensation inhabituelle. Elle leva vers sa mère un air désolé, ses yeux toujours remplis de questions, et d'un brin de peur.

    - Elle ne sait pas parler ?

    Il tourna les yeux vers elle en entendant sa question.

    - Je ne sais pas. Elle ne m'a rien dit jusque là, et je ne suis pas sûr qu'elle ait compris ce que je lui disais, non plus.

    Ils semblaient tout aussi perdus qu'elle. Ils devaient se demander pourquoi elle ne leur répondait rien. Elle était presque sûre que la jeune femme lui avait posé une question... Elle ignorait comment leur dire qu'elle ne les comprenait pas, mais elle eut une idée de comment le leur faire comprendre. Ce serait certainement un bon début.

    Elle avait une voix tout simplement magnifique. Fluette, cristalline et douce. Tout simplement la plus jolie voix qu'il ait jamais entendue. Elle prononça quelques mots dans une langue étrange, presque chantante, dont il ne comprit rien. Il ne lui semblait pas l'avoir déjà entendue où que ce soit, et pourtant, il avait déjà parcouru une grande partie du monde avec son père. Sa mère sembla tout aussi étonnée que lui, mais se reprit rapidement en offrant à la petite fille un grand sourire, et en lui tendant une main. Elle lâcha son T-shirt et s'écarta un peu de lui pour la pauser dans la paume de sa mère. Elle guida la petite hors du salon, dans les escaliers, et il fut plus ou moins forcé de suivre puisqu'elle ne semblait pas décidée à séparer son autre main de la sienne. Lorsqu'elles arrivèrent devant la porte de la salle de bain, sa mère s'arrêta, le regarda avec un sourcil levé et un sourire amusé, et il se sentit rougir jusqu'aux oreilles. Il retira un peu trop brutalement sa main de cette de la fille, qui lui lança un regard effrayé. Elle refusa se suivre sa mère dans la pièce, se débattant comme elle le pouvait et utilisant à nouveau cette langue chantante qu'était la sienne, probablement pour montrer son désaccord. Elle parvint à dégager sa main de cette de sa mère et se jeta dans ses bras.

    Ils étaient vraiment mignons, tous les deux. Elle serrait ses petits bras aussi fort qu'elle le pouvait autour de sa taille, et il rougit encore plus, ne sachant vraiment pas comment réagir. Elle semblait s'être vraiment beaucoup attachée à lui en très peu de temps. Il lui lança un regard désemparé, et elle ne put s'empêcher de rire.

    - Apparemment, tu vas être forcé de nous suivre pour le bain...

    Alors qu'elle n'aurait pas cru cela possible, le rouge sur le visage de son fils s'assombrit encore plus.

    Il avait fini par les suivre dans la salle de bain. Elle semblait plutôt jeune, peut-être six ou huit ans, mais ça n'en était pas moins gênant pour lui. Après tout, elle restait une fille, et lui un garçon. Il regarda le plafond pendant que sa mère s'occupait de l'aider à se déshabiller et de la laver. L'eau chaude contre sa peau la fit à nouveau ronronner, comme lorsqu'il avait caressé son oreille, et il lança un regard vers elle avant de se rappeler qu'elle était nue. Elle se trouvait dos à lui, assise sur le petit tabouret jaune, et couverte d'une mousse rosée dont le parfum avait déjà empli la pièce - le fameux gel douche à la fraise que sa mère avait acheté quelques jours plus tôt pour lui mais qu'il avait refusé d'utiliser, ne voulant pas "sentir comme une fille". Comme si elle avait senti son regard, elle tourna la tête vers lui, et il se dépêcha de retourner son attention vers le plafond. Il crut l'entendre rire doucement, mais ça pouvait très bien être son imagination...

    Évidemment, elle était un peu gênée de se retrouver nue en présence d'un garçon. Mais elle avait confiance en lui, et même si la femme semblait plutôt gentille, elle n'en était pas encore complètement convaincue. Elle ignorait comment elle le savait, mais au fond d'elle, elle savait que ce garçon la protégerait si sa mère ou qui que ce soit d'autre venait à lui vouloir du mal. Elle l'avait surpris en train de la regarder, et il avait eu la même réaction qu'elle un peu plus tôt, dans la rue: faire comme si de rien n'était. Elle ne put retenir un tout petit rire en le voyant fixer bêtement le plafond, comme s'il y avait quoi que ce soit d'intéressant là-haut. La femme l'aspergea à nouveau d'eau, enlevant toute la mousse dont elle l'avait couverte, et elle ferma les yeux aussi fort que possible pour éviter que le savon n'y coule. Lorsque le jet de la douche s'arrêta, elle secoua la tête par réflexe pour se sécher les cheveux.

    Elle les arrosa à nouveau en s'essorant comme un animal, avant que sa mère ne l'arrête brusquement en lui mettant une serviette sur la tête et en frottant énergiquement. son regard fut à nouveau attiré vers elle lorsqu'elle cria quelque chose, et même sans la comprendre, il réalisa immédiatement ce qui n'allait pas.

    - Maman, arrête, tu lui fais sûrement mal aux oreilles !

    - Aux... oreilles ?

    - Ses oreilles de chat. Si tu frottes aussi fort sans faire attention, tu vas sûrement lui faire mal.

    La femme s'était arrêtée de lui frotter la tête en entendant le garçon crier, et elle réalisa qu'il avait probablement compris ce qu'elle avait voulu dire. Elle ne se souvenait pas vraiment de tout ce qu'il avait dit jusque là, mais le mot qu'ils venaient de répéter plusieurs fois lui disait quelque chose. C'était le mot qu'il avait utilisé avant de la caresser.

    Elle se leva et se dirigea vers lui, toujours nue comme un ver, et il regarda à nouveau vers le haut. Elle avait les cheveux complètement ébouriffés par la friction de la serviette. Elle saisit son poignet et il regarda à nouveau vers elle. Ses yeux semblaient plein d'espoir, mais il n'avait pas vraiment d'idée de ce qu'elle espérait. Elle leva le poignet qu'elle tenait jusqu'à sa tête, posant sa main sur l'oreille qu'il avait caressée plus tôt. Elle était encore plus douce maintenant qu'elle était sèche.

    - O...eille ?

    Son regard passa de l'endroit où se trouvait sa main à son visage, ses yeux bleus s'écarquillant tellement qu'elle eut presque peur qu'ils ne finissent par tomber de son visage. Sa bouche s'entrouvrit l'espace d'un instant, puis il sembla se reprendre. Il lui fit un sourire qui fit accélérer son cœur pour une raison qu'elle ne comprenait toujours pas, et hocha la tête. Il posa sa deuxième main sur l'autre petit tas de fourrure et les caressa, obtenant un léger ronronnement.

    -Oui. Oreille.

    Un immense sourire éclot tel une magnifique fleur sur son visage, la joie et le soulagement se reflétant jusque dans ses jolis yeux roses. Elle répéta le seul mot qu'elle connaissait de sa langue plusieurs fois tout en jetant ses bras autour de son cou, le serrant contre elle. Il lui rendit timidement son étreinte, ses bras enroulés autour du haut de son dos, et son propre sourire s'agrandit un peu plus.

    • Ficiton sans nom :/ ~ Prologue: Un petit chat perdu sous la pluie ♪

    Coucou ! Me revoilà avec une nouvelle histoire. J'ignore ce qu'elle va raconter, jusque là j'avais juste ce début en tête et je voulait absolument l'écrire, donc pour le moment je ne lui donne pas de nom :) Je lui en donnerai un quand je saurai de quoi ça va parler héhé.

    Peut-être que ça ne parlera jamais de rien d'ailleurs, peut-être que ça deviendra un petit oneshot mignon... On verra ! ^^

    N'hésitez pas à me dire ce que vous en avez pensé, ce que vous avez aimé ou pas aimé, ça me permet de m'améliorer :3

    Aussi, j'hésite à mettre des couleurs aux dialogues, je pense que ça gâcherait la surprise de l'identité de Ryou (avant ça, ça pourrait être n'importe qui, après tout). Je laisse tout gris pour l'instant, mais dites-moi ce que vous en pensez ♥

    (PS: si l'histoire continue, sachez qu'Ichigo ne sera pas forcément en couple avec Ryou. Mais peut-être ! On verra, haha.)


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  • Les gens... Comme le titre l'indique, je me suis perdue sur wikipédia. Plus exactement sur la page de Tokyo mew mew - j'y vais pas très souvent à cause des conneries qui s'y disent sur les "noms de famille et les liens fraternels" des aliens qui, quoi qu'on en dise, ont été inventés à 300% par des putain de fans de merde trop chiants qui puent. Voilà, en gros, j'y vais pas souvent parce que ça m'énerve beaucoup de voir ces conneries-là '___'

    Mais là j'y suis allée, et donc pour une énième fois (oui je suis reloue avec wikipedia) j'ai cliqué sur "modifier" et enlevé les noms de famille des aliens bwahaha... Mais ce n'est pas tout ! En remontant un peu plus haut j'ai vu des trucs affreux, genre "Letasu" et "Pudding Hong", et même des "Kishu" partout ! Sérieusement, le résumé de l'anime contient plus souvent le nom "Kisshu" que le nom "Ichigo" !! xD Et donc en rajoutant le deuxième s manquant dans son prénom à chaque fois je me suis mise à lire un peu

    Grave erreur

    J'ai failli mourir de rire, sérieusement xD C'est mal écrit, tout est mélangé (genre chronologiquement mais pas que; l'anime et le manga ne font plus qu'un dans ce résumé, or quand tu dis "y'a eu un truc A donc après ça a entraîné un truc B", mais que A n'existe que dans le manga et B n'existe que dans l'anime, ... ben y'a un truc qui cloche quoi !)

    J'ai envie de tout modifier, sérieusement, et de mettre les bonnes infos à la place :/ Mais bon, j'l'avais déjà fait une fois et au final ils ont juste supprimé mes modifications comme des gros fdp qu'ils sont, mdr.

    Ce qui me fait le plus rire c'est le "Mia Ikumi a confirmé que le nom de famille des aliens est Ikisatashi, que Pai et Taruto sont frères et que Kisshu est leur frère adoptif". Genre. Ok. Ben cite tes sources alors. J'ai épluché le web en long et en large et j'ai rien trouvé de tel, on n'en parle même pas sur le wiki japonais. lol. Mais si tu le dis, mini-Dieu que tu es derrière ton écran, on te croit, hein ! ... non ? Ah, ouais, non en fait. Sur wikipédia, tu cites pas tes sources = tu fermes ta gueule au lieu d'inventer des bêtises. Connard. =__=

    (Oui, comme je le disais au début de l'article, ces trucs-là m'énervent un petit peu trop. Un touut petit peu. Environ autant que le fait de changer les noms en VA (et donc en VF ...), de couper des scènes etc etc, quoi. Ca me donne juste quelques envies de meurtre, vraiment trois fois rien ! :D)

    Breeeef. Si un jour vous allez sur le wiki français de Tokyo mew mew, ... ne croyez pas ce qu'on y raconte. Lisez pour rigoler un bon coup du gars qu'a écrit tout ça, puis partez très vite regarder l'anime et lire le manga pour avoir les vraies infos sur l'histoire et les personnages ! >__>

     

    Edit 20 minutes plus tard: Finalement j'ai pas tenu, j'ai changé le résumé. De toutes façons ça racontait TOUTE l'histoire (en commençant par l'enfance de Ryou lol, zyva le spoil pour les gens qui veulent découvrir...), et y'avait un genre d'alerte là, qui disait "cette section est trop longue blabla faudrait la raccourcir wesh stp" donc j'ai raccourci et mis un truc qui convient pour le manga et l'anime à la fois, tout en restant objectif ! La preuve j'ai même pas cité Kisshu. Héhé.

    Concrètement j'hésite à mettre "Purin" au lieu de "Pudding", puisque d'après le fanbook (écrit en jap) elle s'appelle en fait "Purin Fuon". Et pas Pudding Hong ou Fong ou quoi. Mais le nom de famille c't'un détail, j'suis même pas sûre qu'on l'entende plus d'une fois sur tout l'anime xD Bref, Pudding ou Purin ? Z'en pensez quoi ? (Ça vaut aussi pour mes fictions)


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  • Elle ouvrit doucement les yeux. Elle se trouvait dans un lit, dans une pièce ridiculement rose qu'elle assimila assez rapidement à la salle de repos du café. La fenêtre entrouverte sur l'arrière du bâtiment laissait entrer une brise douce et chaleureuse. Le soleil commençait à entamer sa descente au loin, tout comme le printemps commençait doucement à laisser place au début de l'été. Les rideaux blancs flottaient légèrement au vent, et elle sourit, sachant qu'elle avait réussi à redonner vie à tout ce que Deep Blue avait pu détruire. La porte derrière elle s'entrouvrit et, ses gênes de chat ne l'ayant pas totalement quittée, elle reconnut immédiatement à qui appartenait ces bruits de pas. Il traversa la pièce, contournant le lit pour se mettre elle ses yeux et la fenêtre, et lui sourit tendrement en s'asseyant sur une chaise posée à côté du lit. Son sourire s'agrandit en le voyant.

    - Aoyama-kun... tu vas bien...

    Il rit doucement, son rire sonnant comme la musique douce d'un carillon aux oreilles de la jeune fille, et ses yeux se serait emplis d'encore plus d'amour et de tendresse à son égard, si c'eut été possible. Rien n'était vraiment impossible, à vrai dire. Pas aujourd'hui.

    - Oui, je vais bien, grâce à toi. Et toi, comment te sens-tu ?

    Son sourire endormi perdit un peu de sa largeur, et ses sourcils se froncèrent légèrement. Elle força ses yeux à quitter ceux du jeune homme, ayant trop peur de voir quelque réaction que ce soit sur son visage après qu'elle lui aurait répondu.

    - Je... ne sens plus du tout mes jambes...

    Même sans le regarder, elle pouvait deviner au silence qui avait suivi qu'il était abasourdi. Évidemment. Elle-même aurait paniqué si elle n'avait pas cette perfusion - probablement des antidouleurs ? - qui l'assommait et la rendait vaseuse. Elle n'était même pas tout-à-fait sûre de ne pas rêver. Et pourtant, ça ne pouvait qu'être la réalité...

    Il finit, après un long moment de silence, par glisser une main sous sa joue qui reposait contre l'oreiller, afin de la forcer gentiment à le regarder dans les yeux. Il lui souriait du mieux qu'il pouvait, la tristesse pourtant plus qu'évidente sur son visage.

    - Ne t'en fais pas, ça n'est sûrement que temporaire. Pas vrai ? Tu n'as aucune blessure physique qui pourrait le causer, c'est certainement dû à l'épuisement. Tu as passé la journée à combattre, après tout...

    Il détourna les yeux, regardant ses pieds, avant d'ajouter

    - par ma faute...

    Elle tendit faiblement la main vers son visage, caressant doucement sa joue pour qu'il la regarde, et lui offrit le sourire le moins triste et le plus tendre qu'elle pouvait lui offrir.

    - Ça n'est pas de ta faute. C'est celle de Deep Blue.

    - Mais je suis-

    - Tu n'as absolument rien en commun avec lui. Il a juste volé ton corps pour faire des choses horribles, mais rien de tout ça n'était de ta faute. Tu n'as rien fait de mal. Et même si...

    Elle avala difficilement sa salive et inspira profondément entre deux sanglots, réalisant qu'elle était en train de pleurer.

    - Même si je ne remarche jamais... Ce ne sera pas de ta faute. Je t'interdis de le penser.

    Elle eut du mal à discerner son expression. En partie à cause des larmes qui floutaient sa vision, mais aussi parce qu'elle était indéchiffrable. Il porta sa deuxième main à sa deuxième joues, essuyant doucement ses larmes avec ses pouces, entremêlant le bout de ses doigts dans ses cheveux en caressant son visage, et se pencha vers elle. Elle ouvrit grand les yeux. Il s'apprêtait à l'embrasser. Leur premier baiser. Elle en avait rêvé tant de fois, elle attendait ce moment depuis si longtemps, et pourtant... quelque chose sonnait terriblement faux. Au lieu de battre la chamade et de diffuser un sentiment de bonheur dans tout son être, son cœur se serrait et son estomac se nouait à mesure qu'il approchait, la rendait presque malade, lui donnant l'impression d'étouffer. Elle tourna très légèrement la tête au dernier moment, presque par instinct, et une question échappa malgré elle à ses lèvres, tandis que le jeune homme lui lançait un regard à la fois perplexe, inquiet et... déçu.

    - Où... Où est Kisshu ?

    Elle ne jeta qu'un très rapide coup d’œil vers son visage, culpabilisant immédiatement en y décelant une tristesse inqualifiable. Le sourire triste de tout-à-l'heure semblait désormais radieux en comparaison avec celui qu'il s'efforçait de lui offrir.

    - Je vais le chercher.

    Il caressa une dernière fois sa joue et la couvrit à nouveau de son regard aimant, comme si c'était la dernière fois qu'il la verrait de sa vie, avant de se lever et de quitter la pièce, fermant la porte derrière lui. Elle s'en voulait. Elle s'en voulait, et pourtant, si elle avait pu revenir quelques instants en arrière, elle aurait fait la même chose. Ça semblait vraiment bizarre, à elle la première, mais elle n'était plus tout-à-fait sûre de ce qu'elle ressentait pour lui. Elle l'aimait depuis - depuis quand, d'ailleurs ? Ils ne se connaissaient que depuis un an, depuis son entrée au collège au printemps précédent, où il était déjà le 2ème année le plus célèbre de l'établissement et où elle avait instantanément craqué sur lui, et pourtant, avec tout ce qu'il s'était passé durant cette année, tout ça lui semblait s'être passé il y a une éternité. Y repenser la rendait terriblement nostalgique... Cette époque lointaine et pourtant si proche où elle n'était qu'une jeune fille ordinaire parmi tant d'autres, où elle ne combattait pas des monstres toutes les semaines, où elle ne se faisait pas exploiter dans un café aux employés plus étranges les uns que les autres, où... où des aliens dévergondés ne tentaient pas de voler ses lèvres et son cœur à chaque coin de rue qu'elle tournait.

    Il le lui avait déjà dit, quelques jours plus tôt. Il s'était énervé, lui avait fait mal - elle en avait encore des bleus - et avait fini par lui avouer ses sentiments, en larme. Ça lui avait semblé tellement bizarre, ça aussi. Même si elle l'avait vu et que depuis, le souvenir se rejouait encore et encore dans sa tête, elle avait encore du mal à se rendre compte que Kisshu avait pleuré. Pour elle. Parce qu'il était désespéré qu'elle ne l'aime pas, et parce qu'il l'aimait. Quelques jours plus tôt, elle s'était dit qu'il avait simplement eu un moment de faiblesse, qu'il avait exagéré. Aujourd'hui, il était mort pour elle. Pour la protéger. Dans l'espoir qu'elle l'aime en retour, ou au moins lui offre un baiser de victoire. La pensée la fit rire, même si son visage exprimait toujours autant de tristesse.

    Aujourd'hui, elle n'avait plus aucun doute quant aux sentiments que ces deux garçons éprouvaient pour elle. Ils avaient tous les deux été prêts à mourir pour la sauver, et désormais, elle était perdue. Aoyama était le premier garçon dont elle était tombée amoureuse, et elle l'aimait vraiment beaucoup... Mais Kisshu l'avait complètement bouleversée lors de ce combat. Il avait été tellement adorable... Il lui avait à nouveau dit qu'il l'aimait. Il avait dû rassembler toutes les forces qui lui restaient pour prononcer ces mots, et ils l'avaient touchée en plein cœur. Le simple fait d'y repenser le fit d'ailleurs palpiter, envoyant des milliers de papillons chatouiller son estomac et la faisant sourire. Elle aurait dû paniquer à l'idée qu'il entre dans cette pièce d'une seconde à l'autre et qu'elle pourrait alors avoir à faire à nouveau le choix de se laisser embrasser ou non, à l'idée de ce qu'elle allait bien pouvoir lui dire - elle savait que si elle évoquait la possibilité de sentiments réciproques, il ne la lâcherait plus jamais et serait détruit si elle finissait par choisir Aoyama, mais elle n'avait pas envie de lui cacher ce qu'elle ressentait pour autant. Heureusement pour elle, la perfusion lui faisant toujours légèrement tourner la tête, ces pensées n'effleurèrent son esprit qu'en surface et ne la tracassèrent pas plus que cela.

    La porte s'ouvrit enfin, un peu trop violemment - elle se doutait qu'il devait être tout content qu'elle veuille le voir, mais il y avait des limites à l'enthousiasme, tout de même ! - et avant même qu'elle ne s'aperçoive qu'on avait traversé l'espace entre la porte et le lit, une main lui saisit assez brutalement l'épaule, la forçant à se mettre vers le dos, lui faisant tourner un peu trop vivement la tête vers un Masaya à l'expression plutôt urgente.

    - Ichigo ! Kisshu est sur le point de partir !

    Elle resta figée quelques secondes, ses grands yeux roses complètement perdus, essayant d'analyser la phrase qu'elle venait d'entendre mais avait du mal à assimiler. Elle papillonna des yeux avant de froncer les sourcils; elle avait forcément mal entendu.

    - Quoi ?

    - Shirogane a donné aux aliens le reste du mew aqua, pour qu'ils puissent rendre leur planète natale* habitable. Ils s'en vont ! Ils sont déjà en route vers leur vaisseau, ils décolleront d'une minute à l'autre !

    Elle continua à lui lancer un regard effrayé mais perdu. Elle ne comprenait pas. Son cerveau ne voulait pas comprendre. Il attrapa également sa deuxième épaule et la secoua, à la fois doucement et fermement.

    - Il va s'en aller, Ichigo, et il ne va jamais revenir !

    La pièce venait de tomber. Ses yeux s'écarquillèrent, incrédules, tandis que son visage peinait à refléter le désespoir qui s'installait peu à peu en elle. Des larmes perlèrent aux coins de ses yeux et elle s'assit dans le lit, jetant ses jambes sur le côté et les posant sur le sol. Elle s'étala au sol presque aussitôt qu'elle fut levée, mais se releva tant bien que mal en sanglotant. Il fallait qu'elle les rattrape. Il fallait au moins qu'elle le remercie. Il fallait qu'il sache que ses sentiments l'avaient touchée. C'était le moins qu'elle puisse faire après ce qu'il avait enduré par amour pour elle. Elle parvint à se relever grâce au mur et prit un instant appui contre celui-ci, les jambes en coton. Si elle courait assez vite, peut-être pourrait-elle y arriver, même si elle ne les sentait pas. Elle avait déjà couru sans plus du tout sentir ses jambes, en cours de sport, après une longue course d'endurance, et elle n'était tombée que lorsqu'elle avait voulu s'arrêter. Elle mordit l'intérieur de sa joue pour se faire violence et s'élança d'une façon plutôt bancale vers les portes du café. Elle entendit Shirogane pester après elle alors qu'il s'était écarté de son chemin juste à temps, mais n'aurait pas pu moins s'en soucier. Elle continua à courir aussi vite que possible, entendant son cœur battre dans ses oreilles et sentant ses poumons la brûler atrocement, les larmes qui ne cessaient de couler de ses yeux n'aidant clairement pas à ce qu'elle puisse se repérer. Elle n'avait aucune idée d'où se trouvait leur vaisseau, mais qui sait, peut-être aurait-elle de la chance ? Peut-être son instinct de mew mew la conduirait-il à eux ?

    Elle finit par arriver dans une petite clairière, dans la forêt qui bordait le parc, et par trébucher sur le sol humide, s'étalant magistralement sur la terre boueuse. Elle poussa une petite plainte, tentant de récupérer son souffle, et entendit par-dessus les battements tonitruants de son cœur un bruit semblable à celui d'un avion, néanmoins très différent. Le vaisseau n'était que quelques centaine de mètres face à elle, ... en train de décoller. Elle se fit rouler sur le dos, portant son avant-bras boueux à son visage, ses pleurs redoublant d'intensité. Elle sanglotait comme un bébé, se fichant que des passants l'entendent et la croient folle.

    Il était parti. Pour toujours. Et elle n'avait même pas pu lui dire "merci"...

    Elle ne savait pas combien de temps s'était écoulé. Elle n'entendait plus le vaisseau, et elle avait l'impression d'avoir pleuré pendant des heures, mais ça pouvait tout aussi bien faire deux minutes seulement. Un rire raisonna à sa droite. Un rire malicieux, qu'elle ne connaissait que trop bien. Elle se figea, tendit l'oreille à la recherche du moindre autre bruit significatif. Elle avait monstrueusement envie de tourner la tête, mais tout aussi peur de le faire et de se rendre compte qu'elle l'avait seulement imaginé. Pourquoi serait-il resté, après tout ?

    La curiosité finit par l'emporter et, s'asseyant pour frotter ses yeux comme elle le pouvait sans se mettre trop de boue partout, tenta un regard hésitant à sa droite. Elle fut récompensée par une jolie vue sur les arbres qui entouraient la clairière, et se serait remise à pleurer de plus belle si elle n'avait pas senti son souffle chatonner sur son oreille gauche.

    - J'ai trouvé un chaton errant tout boueux... Je me demande si je devrais le ramener chez moi ? ♪

    Elle tourna la tête vers lui tellement vite qu'elle en eut un vertige. Il flottait à côté d'elle, les jambes droites vers le sol et l'avant de son corps plié par une souplesse inhumaine pour avoir son visage juste face au sien. Son sourire habituel, joueur et aguicheur, à la fois si énervant et si craquant, décorait ses lèvres tandis que son regard mesquin - et probablement un rien moqueur - détaillait le visage décomposé, surpris et sale de la jeune fille. C'était assez difficile à distinguer - plus qu'avec Masaya - mais elle était sûre, à bien y regarder, que ce regard était aussi rempli d'amour. Elle prit un air fâché, mais sa voix ne laissait paraître que de la joie.

    - Chez toi ? Et puis quoi encore ? J'ai Aoyama, moi, tu sais !

    Son rire retentit à nouveau autour d'eux, faisant légèrement accélérer son cœur. Elle ne s'était jamais rendu compte à quel point il était... envoûtant. Elle se promit de faire en sorte de l'entendre aussi souvent que possible. Il se redressa et lui tendit la main.

    - J'imagine que tu ne me laisseras pas t'aider à te nettoyer, mais laisse-moi au moins t'aider à te relever ?

    Elle lui rendit son sourire radieux et prit sa main. Ses jambes flageolèrent lorsqu'elle tenta de se mettre debout et elle se rappela soudainement du fait que les sensations y manquaient... Son visage redevint triste, et avant qu'elle n'ait fini d'ouvrir la bouche pour lui expliquer, il l'avait tirée suffisamment fort pour la forcer à se mettre debout, tout en réussissant par une magie quelconque à ne pas lui faire mal. Elle poussa un petit cri en se sentant tomber en avant, mais il enroula ses bras autour de sa taille et la tint fermement contre lui.

    - Qui aurait cru qu'un jour, tu me tomberais dans les bras ?

    Elle lança vers lui un regard meurtrier; qu'il la taquine, d'accord, après tout il était mort pour elle quelques heures auparavant. Mais il était trop tôt pour qu'elle puisse rire de cette paralysie. Elle le poussa loin d'elle et pointa vers lui un doigt accusateur, une veine pulsant sur son front.

    - C'est pas drôle ! Moi qui pensais que tu avais peut-être bon fond, en fait tu n'es qu'un méchant ! Dire que j'ai failli envisager le fait de peut-être pouvoir ressentir un jour quelque chose pour toi... Eh bien tu sais quoi ? Ça n'arrivera jamais, parce que tu es trop-

    - Chaton.

    Elle se stoppa un instant, abasourdie qu'il ait osé l'interrompre, puis sentit les poils de ses oreilles, de sa queue (qui étaient sortis sous le coup de l'énervement) et les cheveux de sa nuque se hérisser. Sa voix ressemblait presque à un feulement.

    - Quoi ?!

    Il la regarda d'un air amusé, l'énervant encore plus. Elle lui aurait volontiers mis son poing en pleine figure à ce stade, si seulement elle pouvait tenir sur ses-

    Elle regarda ses pieds. Ils étaient indéniablement perpendiculaires au sol. Elle l'avait poussé à un bon mètre d'elle avait de lui crier dessus, et elle ne s'appuyait contre rien. Ses jambes semblaient toujours endormies, mais elle sentait ses orteils et la plante de ses pieds lui picoter très légèrement. Elle releva la tête vers lui, et constata qu'il faisait vraiment de son mieux pour ne pas éclater de rire. Un peu en arrière, Aoyama quitta sa cachette derrière l'un des arbres et lui fit un sourire embarrassé. Elle lui lança un regard inquisiteur.

    - Désolé... En fait, je suis vraiment juste allé chercher Kisshu, mais avant que j'aie pu lui dire que tu voulais le voir, il m'a demandé comment tu allais, et... je lui ai dit, pour tes jambes. J'ai pensé que ce serait difficile pour toi de le répéter à tout le monde individuellement.

    Kisshu continua, ayant finalement réussi à reprendre le peu de sérieux qu'il était capable d'avoir.

    - Quand le blondinet et le brun ont dit que c'était sûrement dû aux chocs émotionnels que tu as eus aujourd'hui, et qu'il faudrait sûrement juste trouver une bonne source de motivation pour que tu puisse remarcher...

    - ... Eh bien... on s'est dit que, puisque tu voulais voir Kisshu...

    Masaya avait paru plutôt triste en disant cela, et même l'alien semblait se sentir désolé pour lui.

    - Bref, on s'est dit qu'une bonne frayeur te remettrait d'aplomb, et quoi de plus effrayant que l'idée de ne plus jamais me revoir ?

    Il prit une pause théâtralement dramatique, tirant un petit rire à son rival, qui continua.

    - Finalement, même si ç'aura été un peu plus salissant et compliqué que prévu, il semblerait que ça ait fonctionné ?

    - Euh... ou-oui, je pense. Je commence à sentir mes pieds... un peu.

    Les deux adolescents lui firent un immense sourire qu'elle leur rendit, les joues légèrement rouges, tout en faisant très mal semblant de bouder.

    - N'empêche, c'est pas sympa de me mentir et de me faire peur comme ça !

    Il rirent à nouveau tous les trois et se mirent en route vers le café, un des garçons de chaque côté d'elle au cas où elle tomberait, allant tous les trois à un pas d'escargot pour respecter l'allure d'Ichigo. Ils en profitèrent pour parler un peu tous les deux, et elle fut plus ou moins heureuse qu'ils aient fini par développer une sorte de complicité. L'écologie semblait être un sujet qui leur tenait à cœur à tous les deux, et Kisshu n'interrompit leur conversation passionnée que pour poser la question à Ichigo.

    - Au fait, chaton... De nous deux, c'est moi que tu aimes, finalement, pas vrai ?

    Elle s'arrêta net, manquant de peu de trébucher sur son propre pied, et rougit jusqu'aux oreilles. Le visage entier du jeune homme irradiait de malice, et il semblait se délecter de l'effet que cette question eut sur elle. Elle tourna la tête vers Masaya en espérant y trouver un quelconque soutien, mais fut encore plus étonnée de voir qu'il la fixait intensément, visiblement impatient de connaître la réponse. Elle poussa un grognement et se mit à courir - toujours à lenteur d'escargot - vers le café, suivie de près par Kisshu qui la suivait sans difficulté en volant et était un peu trop amusé à son goût par sa réaction, et de moins près par Masaya qui continuait à marcher tranquillement, un sourire attendri aux lèvres.

    - Tu fuis parce que tu as peur de lui dire que tu m'aimes, c'est ça ? Tu es beaucoup trop gentille avec lui, chaton~

    - Pas du tout !

    - Oh, alors c'est à moi que tu as peur de briser le cœur ?

    - Non- Enfin, je- Rhaaa, fiche-moi la paix !

    Elle passa enfin les portes du café, pensant déjà à la douche bien chaude qu'elle allait prendre pour se débarrasser de toute cette boue séchée et des fourmillements qui avaient désormais gagné ses mollets, mais Ichigo étant Ichigo, elle trébucha sur son lacet, atterrissant pile poil dans les bras de son patron diabolique. Elle recula rapidement et tenta de s'excuser, mais l'émotion accumulée étant trop forte, ne put qu'articuler des sons inintelligibles, rouge comme une tomate. Il lança un regard provocateur aux deux jeunes hommes qui la suivaient tout en prenant son menton entre deux doigts et en approchant son visage très, beaucoup trop près du sien.

    - On se bat pour le cœur de la fraise aux deux pieds gauches, c'est ça ? Malheureusement pour vous, son contrat et le règlement de l'établissement stipulent très clairement que toutes les fraises qui se trouvent dans l'enceinte du café mew mew m'appartiennent...

    Le cœur d'Ichigo rata un battement, puis deux, puis trois, et elle finit par disjoncter, lâchant un petit cri aigu avant que son cerveau ne surchauffe et de perdre connaissance dans les bras du beau blond, tandis que Kisshu avait sorti ses saïs, lui hurlant dessus et s'apprêtant à l'embrocher, et que Masaya lui lançait un regard assassin.

    • Oneshot ♪ Triforce mew mew ~

    Voici un petit oneshot, écrit assez rapidement (comprenez "en environ 4 heures") et que j'aime bien :D

    Bon au départ ça devait être un peu plus sérieux mais finalement, la fin me plaît assez bien ! Je pense que ça représente pas trop mal ce que doit ressentir et vivre notre "pauvre" Ichigo pendant certains moments de l'anime et du manga... :p

    "Sakaku kankei", parce que ça veut tout simplement dire "Triangle amoureux" ! '^'
    Quand on n'a pas le don de trouver de bons titres, on fait ce qu'on peut, hein xD

    N'hésitez pas à me dire ce que vous en avez pensé !
    N'hésitez d'ailleurs pas à faire de même sur les chapitres 2, 3 et 4 de Seconde chance,
    et/ou à aller les lire si ce n'est pas encore fait et que l'histoire vous intéresse ! :3

    Et, désolée d'avance, ce oneshot restera un oneshot, il n'y aura pas de suite ><"
    (Je trouve la fin bien comme ça ! ♪)


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